❌ On ne peut pas à la fois appeler à une plus grande souveraineté numérique, et opter pour de l’achat public non 🇪🇺 dès que l’opportunité se présente !<br /><br />Visibrain est le seul acteur français indépendant spécialisé dans la veille stratégique des réseaux sociaux, ou le fameux « social listening » américain.<br /><br />Depuis 2017, cette société d’ingénieurs 🇫🇷 équipe plusieurs ministères et administrations de l’État. Son expertise permet d’assurer la veille, en temps réel, sur des réseaux clés comme X, TikTok, Telegram Messenger, LinkedIn. Mais aussi de suivre les tendances pour anticiper des crises et lutter contre la désinformation.<br /><br />👉 Un tel outil est clé dans l’analyse de l’opinion publique, à partir de données par nature extrêmement sensibles. Il serait irresponsable, dans le contexte géopolitique, d’abandonner aux puissances étrangères cette mine informationnelle, si vitale pour nombre de nos services assurant renseignement, sûreté et sécurité.<br /><br />Le Service d’Information du Gouvernement (SIG) a pourtant décidé d’écarter son prestataire national historique au profit de Talkwalker. <br /><br />Rachetée par la société canadienne Hootsuite en 2024, sous capitaux américains, cette solution est hébergée sur des infrastructures soumises au Cloud Act 🇺🇲.<br /><br />Les prochaines élections en 🇫🇷 feront l’objet de tentatives d’ingérence via les réseaux sociaux, véritables armes de déstabilisation massive pour nos démocraties, comme on l’a vu aux États-Unis comme en Roumanie. 📵<br /><br />🤔 Comment le SIG a-t-il pu faire preuve d’une telle naïveté en ignorant ces enjeux !?<br /><br />Visibrain a obtenu la meilleure note technique. L’offre de son concurrent ne couvre même pas TikTok, alors que 70% de ses utilisateurs français ont moins de 24 ans ! Le seul critère en sa faveur est son prix, anormalement bas. <br /><br />Ce vil prix est-il le prix de notre souveraineté ? 🙈🙉🙊<br /><br />C'est la question d'actualité que j'ai posée aujourd'hui au Gouvernement. 👇<br /><br />🙏 et 👏 à Clara Chappaz pour sa réponse : <br /><br />"On ne peut pas continuellement dire qu'on a un écosystème à la pointe de la technologie, et se tourner vers les solutions non-européennes à la moindre occasion. On ne construit pas de souveraineté numérique quand on n'est pas capable d'avoir une vraie politique industrielle. Et cette politique industrielle, c'est se tourner vers nos entreprises de l'innovation et du numérique !"